Association Pour Les Siècles

L’ACTION ASSOCIATIVE

Pour la qualité de l’éducation, la qualité de la culture, et au-delà de ces deux labels la qualité de la vie, la culture réelle est indispensable, et plus attendue que jamais dans toutes les sociétés du monde en proie à des crises existentialistes car peu de pays ont donné toute sa place à la Poésie.

Les associations de poésie réceptives aux orientations vers la nouvelle association de poésie puisque à nouveau monde émergeant, nouvelle association de poésie ; rassemblent tous les amis de la poésie sans frontières, créateurs et non créateurs, qui se reconnaissent dans le Printemps des Poètes fêté chaque année en Europe. Elles mettent en commun leur volonté de coexistence harmonieuse en respectant leur liberté, leur autonomie, l’indépendance de leurs activités respectives. Les acteurs associatifs coexistent car ils sont interdépendants mais leurs activités sont indépendantes au-delà des collaborations diverses que quelques associations de poésie créent entre elles. La conquête évolue sur la base de la coexistence associative qui est la base principale au-delà du rassemblement tel qu’il a eu lieu en 2005, et non de la collaboration associative car toute association de poésie est libre d’exister sans collaborer avec d’autres associations de poésie. Les associations de poésie coexistent et mettent en commun leur volonté de coexistence harmonieuse en s’appropriant les repères et les lois de la coexistence poétique. Le Printemps des Poètes est la célébration historique même de la coexistence qui devient ce qu’elle doit être au cours de la première décennie du XXIème siècle. Les initiatives des acteurs associatifs pionniers constituent une évolution déterminante à caractère irréversible vers une Organisation mondiale des poètes qui sera peut-être appelée autrement mais qui deviendra très vraisemblablement officielle comme l’est devenu le Printemps des Poètes.

L’universel étant le rêve, les registres de la diversification ont été pendant longtemps des registres de division et de discorde préjudiciables à tous les poètes sans exception, et à leur public respectif potentiel ; et donc n’ont porté profit qu’à peu de gens et injustement. Toutes les initiatives, les unes, associatives, les autres, professionnelles ; sont précieuses pour la place de la Poésie. Les réglementations qui ont noyé pendant longtemps les associations de culture réelle ont besoin d’évoluer selon les idées de leurs acteurs associatifs, elles doivent être spécifiques plutôt que dominatrices, ou réductrices, ou peu participatives. Les associations de poésie ont peu à corriger ou à effacer, et tout à gagner à progresser. Elles doivent simplement s’adapter tout en s’appropriant les idées nouvelles créant la coexistence des acteurs associatifs de la culture réelle, cherchant à faire la place de la culture réelle qui mérita toujours la priorité, et en y participant.

Guy Moreau