Originellement publié sur l’ancien site
L’AME DES POETES
Quelle que soit leur destinée propre les romantiques, les poètes et les amis de la poésie sont avec Guy Moreau depuis son enfance ; ils sont dans ses rêves, dans la superbe des poètes disparus, dans l’humilité, dans l’élégance, dans le sourire, et dans l’éloge des vivants.
Ecrivain de poésie français de l’espace de la nuit et du soleil né en 1956 à Tonneins en Occitanie, créant pour une Humanité romantique des milliers de poèmes, faisant l’école poèmière ; luttant pour que le temps de 1918 à 2018 passe de l’ostracisme à l’universalisme ; l’universel étant le rêve et la vie onirique. Guy Moreau a toujours porté la Poésie, l’envie d’écrire des milliers de poèmes versifiés dans une belle écriture et riches d’originalités qui correspondent à l’Homme, puisant dans l’héritage des oeuvres des grands poètes disparus de tous les continents ; pour l’âme des poètes, pour la poésie du monde entier, pour les Hommes.
Guy Moreau a toujours été depuis sa naissance de plus en plus habité par la poésie romantique. Il voit la Terre des Hommes comme un paysage commun de vie et d’harmonie où les poètes romantiques vivent leur destinée d’écrivain pour faire partager. Une Terre de créateurs et d’amis simples lecteurs qui sont tous selon son regard sur le Monde et sur la vie des êtres de lumière quelle que soit leur vie, quelles que soient leurs activités, dès lors qu’elles sont réalisation des rêves humains. Il aime dire et redire cette anecdote : comme disait l’un de ses beaux-frères qui décéda assez jeune, le Guy est un homme-lion et quand le lion se rebiffe, il vaut mieux s’enfuir en courant, le Guy c’est un lion. Un homme-lion, un homme dans ce monde. Un lion indomptable. Guy Moreau dit volontiers à tous ses amis que les poètes dont l’Homme des siècles à mains rêve sont tous aériens et terriens pour le meilleur des mondes, que le juste milieu est le rêve, l’humanisme et le matérialisme à partir de la lumière onirique. Critiquant l’ère de l’Image dans des poèmes, il vit à l’ère de l’Ecrit essentiellement tout en disant qu’ouvrager l’Image est intéressant quand ce sont des poètes qui font l’ouvrage. D’où son amitié pour un poète devenu poète par la photographie jouant au-delà de la ressemblance et de la dissemblance de l’image avec la lumière et l’ombre : Jean Van Nostrand.
Au-delà des croyances, de l’athéisme et de la laïcité, comme tous les grands poètes romantiques, seule la démocratie supérieure l’inspire, et il la définit ainsi : un apolitisme républicain et démocrate à part égale. Un monde délivré de ses armes et uniformes, délivré de ses ruées vers des ors qui ne sont pas l’or qu’il souhaite pour la Vie, en harmonie et en symbiose. Une Terre au-delà des royaumes et des anarchies. Une Terre où la vie n’a que l’origine et le sens du règne de l’âme des poètes qui préside l’immensité aérienne et terrienne. Et Guy Moreau dit aux Hommes : comme disait Jacques Brel, « il nous faut regarder, il nous faut écouter. » et : les rêves des Hommes sont plus que ce qu’ils sont, il ne faut jamais faire comme s’ils étaient moins que ce qu’ils sont.
Guy Moreau pense que 2007 fit rimer Année des poètes, que 2008 rime avec Année riche, et que 2009 rime avec voeux neufs qu’ils soient loin du présent ou dans le présent. Il fait le voeu que chaque créateur et chaque être de lumière qu’est chaque simple lecteur puissent communiquer, puissent en communiquer. Il est l’ami à toute épreuve du Printemps des Poètes depuis son enfance même si ce printemps vénéré devint officiel tardivement, ce printemps annuel des poètes vivant en toute saison ne changera jamais, car le soleil de nos vies intègres ne change pas. Il est l’ami avec la même fidélité de tous les poètes, et de tous les éditeurs de poésie, qui ont toujours vécu fidèles au printemps des poètes. Pour Guy Moreau le printemps des poètes, c’est le tableau mis en écriture pour être mis en braille ou en langage par gestes. Le printemps des poètes est au hasard deux de ses amis : Jacques Brel et Henri Pemot. La bonne aventure permettra toujours à un poète de faire résonner la voix des poètes comme seule vérité pour la vie.
Guy Moreau créa en 2000 son association de poésie parce que la place de la poésie manquant à la poésie du monde entier : l’Association Pour Les Siècles (de littérature poétique) – APLS dont le siège social est sur sa terre natale à quelques kilomètres de Tonneins. Réunissant des amis de la poésie créateurs ou simplement lecteurs ou auditeurs, pour parler de la poésie et de la vie. La modernité conceptuelle de cette nouvelle association de poésie est sont organisation outre en un bureau et une assemblée, en consortiums de poètes et en commissions d’artistes ; choisie à la majorité des voix…
La République de l’âme des poètes, République des Poètes et des êtres de lumière qui revient de loin sans frontières, est la preuve vivante qu’elle ne peut être que telle que Guy Moreau la décrit et la projette dans le meilleur troisième monde. Entre les conflits et les résignations, une troisième voie : les arts. L’âme des poètes a toujours été politiquement au service des rêves de l’Homme et donc apolitique ainsi. Le paradoxe doit toujours être Poésie, ça fait partie de l’Art.
Selon Guy Moreau, si les associations de poésie et si les Hommes souffrent de l’insuffisance de partage de la Poésie et de son enrichissement depuis fort longtemps, c’est dû en France à des mentalités et à des lois inadaptées aux associations de Poésie, ce qui atteste que les poètes n’ont jamais été assez ou assez bien consultés… Au-delà des associations de poésie et des Hommes, les éditeurs de poésie ne peuvent pas s’estimer satisfaits. L’édition spécifique de la poésie. La rapidité de l’éclair d’une telle initiative au service de tous les amis de la Poésie aurait été idéale pour favoriser dans bien des populations le savoir lire et le savoir écrire notamment des Humbles de tout âge.
Guy Moreau partage que la création est fidèle au rêve dans les oeuvres des arts majeurs et ne peut donc par aucun créateur être achevée, c’est fondamental pour différencier les arts majeurs et les arts mineurs. Au-delà de la légende des siècles, l’âme des poètes est le rêve des siècles. Rêver un impossible rêve comme chante Jacques Brel.
L’Europe a manqué d’intégrité dans sa relation avec les arts majeurs. Les mêmes responsables politiques qui ont prôné que « la culture doit être entièrement gratuite » ont infiniment nui à la création des oeuvres nécessaires aux Hommes et à la vie des créateurs, cette hérésie alors qu’ils se sont faits élire avec le soutien des artistes des arts mineurs qui n’ont jamais cessé de réclamer des lois pour le marché du disque, du cinéma… Bref, pour la commercialisation de la culture. Les artistes mineurs réclamant toujours plus de lois pour garantir leurs revenus ont toujours soutenu des responsables politiques prônant la gratuité des oeuvres des arts majeurs. Ces contradictions des uns et des autres attestent d’une source importante d’injustice dont ont été victimes les poètes et leur public voire notamment les femmes et les enfants. Sous le prétexte d’éviter une crise économique la France a pendant les quinze dernières années relégué au rang de dernière de toutes les préoccupations la culture. La crise sociale a provoqué toutes les crises possibles et prévisibles. Les élections européennes de 2009 se sont déroulées sans un débat sur la culture, aussitôt après les élections dont une forte abstention atteste d’une forte opposition à tous les partis politiques, le gouvernement français exploite le vide en cherchant à rebondir avec la culture. Aucune politique écologique ne peut être bénéfique à souhait à tous les Hommes aussi longtemps que le quart des artistes se comportera en ignorant les intérêts des trois quarts des artistes qui sont ceux de beaucoup de gens au-delà de leur personne, au nom de l’argent-roi. Si les pays d’Europe avaient vécu avec les arts majeurs l’Europe aurait dans le Monde une meilleure destinée ainsi qu’une meilleure économie, mais un troisième monde est encore possible : le nouveau monde. Vive la Poésie !
Monsieur EDITEUR